samedi 14 juillet 2007

Un événement d'actualité : Noël

Dieu s’est fait homme ! Arrêtons-nous quelques instants auprès du petit enfant qui se trouve là, couché dans la crèche. Ce n’est pas la première fois que nous voyons un enfant, ni même la première fois que nous pensons au « petit Jésus ». Mais arrêtons-nous.
Il est là, tout petit, faible et dépendant, allongé dans la paille, emmailloté de linges par sa mère. Les yeux fermés, les poings serrés il dort et sa respiration est si légère que nous l’entendons à peine. Cet enfant, faible et dépendant… c’est Dieu.
 

As-tu remarqué comme quand il y a un tout petit enfant quelque part, tout le monde est attiré par lui, s’occupe de lui et se réjouit ? Les gens sont heureux et l’observent attentivement, qu’il mange, qu’il joue, qu’il dorme, qu’il essaye de parler… tous les regards gravitent autour de lui. C’est le mystère de la vie naissante, qui rend heureux et réjouit les cœurs. Et nous qui allons accueillir le Seigneur à Noël, allons-nous nous réjouir de cette même joie ? Dieu est là, petit enfant, va-t-il susciter en nous cet élan d’amour si naturel ? Imagine simplement la scène : l’enfant dort et tu es là, près de lui ; et cet enfant fragile, c’est Dieu. Dieu qui nous aime tellement qu’il nous rejoint pour susciter notre amour, nous invite à s’arrêter auprès de lui et à transformer un peu notre cœur. Ce Dieu qui voudrait bien que nous nous arrêtions près de son berceau pour nous réjouir de sa présence et grandir dans son amour, dans l’amour de tous nos frères et sœurs…
 

Ce Noël, il est comme tous les autres auparavant, et il y en aura bien d’autres après… Nous pensons à la fête, aux réjouissances familiales… et Dieu nous attend dans la crèche. Ce petit enfant ne peut que mendier notre amour d’un regard, si nous voulons bien croiser le sien, ne fût-ce qu’un instant. Et si nous le croisons, alors ce Noël ne sera certainement pas comme les autres. Rester auprès de Jésus bébé, se réjouir de sa présence et entrer dans le mystère de sa naissance ne peut que nous apprendre à aimer plus et mieux. A être plus attentifs aux autres. Ce Noël, tu aideras peut-être une association pour personnes en difficulté, à moins que tu ailles animer une soirée dans une maison de retraite… quand tu le feras, fais-le en pensant au petit enfant Dieu. Amène avec toi la joie de savoir que Dieu s’est fait petit enfant et que tu peux être le messager (être le messager d’un petit bébé, nous en sommes peut-être capables ?), le messager, donc, de son amour auprès des gens que tu rencontres, par ton regard, par tes mots, par tes attentions, tes services… Alors vraiment la joie de Noël prendra tout son sens : celui de l’amour fou de Dieu pour chacun d’entre nous, de Dieu qui nous rencontre personnellement. Soyons des messagers de l’amour de Dieu auprès des gens avec qui nous vivons ou que nous côtoyons. Au fond, ce n’est pas difficile : il suffit de prendre le temps de s’arrêter et de contempler Dieu dans la crèche…

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